
Aujourd’hui, il n’existe pas de preuve scientifique démontrant que l’usage des téléphones mobiles présente un risque. Toutefois, des interrogations subsistent sur les éventuels effets néfastes des ondes téléphoniques.
En effet, depuis 2011, l'organisation mondiale de la santé considère les ondes radiofréquences comme étant potentiellement cancérogènes. En France, selon le dernier rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), seule une utilisation intensive de notre téléphone portable pourrait favoriser le développement d'une tumeur cérébrale. Un utilisateur intensif est une personne qui téléphone avec son mobile plus d'une heure par jour, tous les jours, et ce pendant plusieurs années consécutives.
Première campagne de rappel pour un smartphone
Au mois de février 2018, Orange a rappelé ses téléphones HAPI 30. Dans le cas d'un "envoi d'un MMS sous couverture réseau 2G, alors que le clapet du mobile est fermé et qu’il est plaqué contre le corps", l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a décelé un dépassement du DAS (ou "Débit d’absorption spécifique autorisé"). Cet indice, exprimé en watts par kilogramme (W/kg) permet de mesurer la quantité d’énergie absorbée, sous forme de chaleur, par les tissus biologiques.